4 décembre 2007
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Autrefois les birettes s’amusaient à faire peur.
Recouvertes d’un suaire, silhouettes aux contours vagues,
Elles hantaient sans répit, riant de leur bonne blague,
Les humains que leurs doutes avaient rendus meilleurs.
Aujourd’hui que la peur est devenue marchande,
Que l’angoisse se tapit dans des liasses d’ordonnances,
Que le bonheur s’apprend dans les livres, les croyances
Des sorcières facétieuses ont fait des dividendes.
Les forces destructrices de l’argent les ont eues.
Car c’est bien à la Bourse que leur lignée prospère
Les sorcières s’épanouissent dans la peau de traders
Le mystère appauvri est délocalisé
Les druides décatis sont priés d’augmenter
Sans l’aide de la magie, leur rentabilité
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