20 mai 2008
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Les défilés printemps-été battent leur plein à Chevaize, et, enfin, on peut dire que la taille de guêpe a quitté les podiums. Tandis que la mouche arbore une délicate soie verte aux reflets
bleutés, un bataillon de fourmis assistantes se rue sur les dernières créations de chez Jean-Claude Chitine, subtiles variations sur le thème de l'armée futuriste. Cuirasses en vinyle noir,
couvre-mandibules émettent en permanence un cliquetis de machine à écrire. Pour parer les modèles, des extras ont été recrutés parmi les perce-oreilles, tout justes revenus des défilés italiens.
Là-bas, paraît-il, les scarabées ont relancé une mode fort décriée. Née dans la rue, à Naples, c'est la fameuse grosse boule de détritus que l'on roule devant soi. Plus personne ne se déplace sans
cet accessoire hype. Mais la mafia aurait, semble-t-il, inondé le pavé de contrefaçons aisément reconnaissables à leur fragrance pestilentielle.
Bientôt, la madone de la mode apparaît et les vrombissements cessent. D'un aller-retour de podium, elle impose de façon magistrale la couleur dominante de l'été : la terre du Pays Fort.
Bientôt, la madone de la mode apparaît et les vrombissements cessent. D'un aller-retour de podium, elle impose de façon magistrale la couleur dominante de l'été : la terre du Pays Fort.
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