24 février 2010
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Mardi soir, deux heures avant
l'annonce d'une trêve entre Total et les syndicalistes, c'est l'effervescence à la station d'essence. Les voitures se pressent entre les poids-lourds. Ils sont gros, ils sont beaux, beaucoup ont la
cabine envahie de néons, avec le prénom du conducteur. Je repense aux propos entendus récemment, sur les muletiers d'autrefois
qui décoraient eux aussi leur moyen de transport. Comme dit la pub, tout change, rien ne change.
Published by Gwen
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dans
Chroniques terriennes