15 janvier 2009
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21:18
A vous, amis des bêtes,
Vous qui visitez ce blog pour prendre une grande bouffée d'air de la campagne,
Vous qui avez l'âme bucolique,
Voici pour vous récompenser de votre fidélité un gentil compagnon qui agrémentera vos soirées d'hiver.
Mis sous cadre, il sera également très présentable sur votre cheminée.
Enfin, imprimé sur un beau bristol, il rendra inoubliables vos voeux de nouvel an.
Tirage original 10 x 15, 5 exemplaires numérotés.
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Bestiaire de Chevaize
10 janvier 2009
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11:08
...Il vit que les animaux de la création se réunissaient nuitamment dans son jardin,
et dit que cela était bon.
(Il faut dire qu'il avait pris l'habitude de balancer dans l'herbe les restes de tartines et autres os à moelle.)
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Chevaize
7 janvier 2009
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Published by Gwen
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Architexture
5 janvier 2009
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La population suryçoise diminue.... heureusement, il reste des jeunes, je les ai retrouvés pour vous :
Allez, courage, après tout vous vivez
dans une région magnifique, et au moins ce ne sont pas les distractions qui vous détourneront des études...
Published by Gwen
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C'est grave - docteur
5 janvier 2009
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20:30
...quinze minutes de JT sur l'événement.
Notons que, pour une fois, on a le droit de dire "sur Paris".
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Chroniques terriennes
2 janvier 2009
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12:43
Bonne question. Quand la journaliste me l'a
posée, j'avoue que je suis restée un peu sèche. Ben... d'abord c'est pas un blog de fille, ici, hein ? Si ? Ah, zut. En tout cas, voici une synthèse intéressante.
Et vous, qu'est-ce qui vous fait bloguer ?
Published by Gwen
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Clin d'oeil
1 janvier 2009
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12:54
Désolée de n'avoir pas pris le temps de répondre à vos commentaires ces derniers temps...
Ca fait du bien de souffler un peu.
Bonne année à vous tous, fidèles lecteurs !
A bientôt sur les ondes !
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Concours permanent
28 décembre 2008
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20:37
Ce chien devrait être aux abois, eh bien non, il se prélasse. Il y en a qui ont le don de s'en sortir... J'ai regardé son collier, il porte un nom italien, un truc comme Marchiani. Enfin, sans
doute qu'il le mérite, il paraît qu'il a eu un bon comportement. Bah... les moutons n'ont pas l'air de protester.
Published by Gwen
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Bestiaire de Chevaize
21 décembre 2008
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13:52
Il y a des soirées qui commencent comme ça :
Et qui se terminent comme ça :
Le parallélisme n'est-il pas frappant ? Seul l'uniforme a changé...
Et le pire, c'est qu'il n'y a aucun enseignement à en tirer. On se dit : "si j'avais été là dix minutes plus tôt, j'aurais été prise dans l'accident", "ç'aurait pu être moi", "ce virage est
tellement dangereux", mais on reste impuissant.
Joyeux Noël quand même !
13 décembre 2008
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10:59
Monsieur S. descendit ce matin-là au gros bourg de Vailly-sur-Sauldre avec l'envie d'en découdre avec la terre entière. Il avait du mal à digérer le confit à la
graisse de canard qu'il avait préparé pour les fêtes. Sa mauvaise humeur se dissipa lorsqu'il fit la rencontre d'un ami chasseur qu'il n'avait pas revu depuis des semaines. Les courses faites, le
journal et le pain sous le bras, ils allèrent au bistrot pour se réchauffer un peu et causer.
"C'est-y donc que tu n'chasses plus, qu'on n'te r'voit plus guère dans les bouch'turrres ? dit Monsieur S. avec un fort accent italien."
Monsieur S. avait grandi dans le Piémont, puis il avait fait carrière à Bruxelles, avant de prendre sa retraite à Chevaize en Berry. Son rouler de R était donc parfaitement naturel.
"Ah dame, je n'cours plus guère les chemins. Mais, tu sais, j'ai encore de beaux restes ! Tiens, mardi dernier, on est allés au sanglier.
- Ah tiens, dit Monsieur S., son appétit soudain éveillé. Et tu en as rrramené ?
- Ben dame ! Pour sûr, même que madame a râlé que le congélateur était déjà plein...
- Et tu cuisines tout ? demanda Monsieur S. en fin connaisseur.
- Presque ! répondit l'autre fièrement. On ne jette rien, c'est comme le cochon. Sauf la tête, bien sûr...
- La tête ? bondit Monsieur S. très intéressé. C'est dommage, ça se cuisine.
- Si tu veux, la prochaine fois, je te la mets de côté."
Monsieur S. n'y pensait plus lorsque quelques jours plus tard il reçut un
appel de son ami chasseur qui n'avait pas oublié sa promesse et viendrait lui rendre visite pour le café.
En rentrant de sa partie de belote au club des aînés, Madame S. trouva les deux hommes attablés dans la cuisine où flottait une drôle d'odeur.
"Mais qu'est-ce que ça sent ici ? Adriano, ne me dis pas que..."
Elle inspecta le contenu d'un gros sac en plastique au pied de leur visiteur, pâlit et sortit précipitamment.
Un peu plus tard, Monsieur S. alla frapper à la porte de Monsieur D., son voisin.
"Dis-moi, Frrranck, j'ai un serrrvice à te demander. Comme je sais que tu brricoles, tu vas pouvoir m'aider. Il me faut une scie, mais une bonne scie, hein ?
- J'ai une scie égoïne dont je viens de remplacer la lame...
- Ce sera parrrfait ! Merrrci Frranck, je te revaudrrrai ça."
La suite nous fut racontée à l'apéro par le fils de Monsieur S.
"Il a bien fallu qu'il fende les crânes, pour en sortir la viande. Si tu avais vu ça, tout ce sang... Il y avait quand même trois têtes ! Maman est partie, elle a dit qu'elle reviendrait quand la
cuisine serait nettoyée. C'est que c'est sacrément dur, le crâne, tu sais ? En tout cas, elle nous a bien servi, ta scie. Tiens, je te la ramène, et puis aussi ça, avec les remerciements de mon
père. Ce sont les langues, c'est le meilleur morceau."
Il tendit quelque chose qui ressemblait à une poche de sang.
Madame D. pâlit et sortit précipitamment.
"Ca va, Gwen ?" lui demanda son mari avec sollicitude, derrière la porte des toilettes. "Je te l'avais bien dit, que tu avais pris trop de chocolat."
La photo n'est pas de moi, hélas, elle vient de là.
Published by Gwen
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Gens de Chevaize
