16 janvier 2008
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Sur le guéridon
Ouest France, Armen, Simone Veil
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14 janvier 2008
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8 janvier 2008
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La nuit tombe doucement sur le Pays Fort. Il fait exceptionnellement doux, c'est le moment d'ouvrir le flacon conservé à l'abri dans son écrin depuis la fin de l'été dernier. Cette fragrance
existe depuis la nuit des temps ; le secret de sa composition est jalousement conservé, on sait seulement qu'une forte concentration d'humus, associée à de l'essence de noix, forme la note de
coeur. La note de tête, ce sont les volutes qui s'échappent des cheminées. Et dans le sillage, il y a un canard qui s'ébroue, se couche en rond et pose la tête sur ses plumes.
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Chevaize
6 janvier 2008
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Le serpent lumineux se faufile dehors
Pour s'enrouler sans fin autour des marronniers
On s'adresse des voeux mais surtout par devoir
Les choses qui se répètent me laissent désemparée
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C'est grave - docteur
4 janvier 2008
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J’ai reçu pour Noël une soumission imbattable au « concours permanent ». C'est un inventaire nostalgique de ces objets qui, dans les vide-greniers, vous arrêtent net
et vous font dire "Oh mais j'en ai eu un ! Ah mais on a eu ça, tu te souviens, dis, mais si, tu te souviens pas ?"
Celui de Franck doit se trouver quelque part dans les cartons de sa mère, il ressemblait à celui de la photo du livre, sauf que c'était son père qui l'avait fabriqué.
Le mien, par contre, était beaucoup plus sophistiqué, c'est qu'on ne rigole pas avec le tricotin. Il suffisait de tourner la petite molette pour tricoter le tube. La mécanisation était passée par
là. Le plastique aussi.
Maintenant que le tricot est "tendance", attendons-nous à trouver des tricotins électriques, rechargeables sur leur socle. Ce n'est pas du passéisme, c'est l'avenir du tricotin. La preuve, j'en
ai vu un, dernièrement, un grand modèle, qui fabrique un tricot cotonneux du plus bel effet. Sauf qu'il sort par le haut.
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Concours permanent
29 décembre 2007
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Après
2001 l'Odyssée de l'espace,
Rencontre du troisième type...
Et qu'on n'aille pas dire après ça que mes deux tours sont une obsession
!
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Quel panache !
28 décembre 2007
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J’ai trouvé une nouvelle définition du kitsch : c’est ce qui nous comble (d’aise ou de stupeur), ce qui parfois nous fait dire « c’est un comble ! », et qui finit au grenier,
dans les combles.
Par exemple, cette découverte : le pixel art. Une
vidéo d'Arte explique très bien cet engouement pour une forme de graphisme typique
de ma génération, celle qui reste nostalgique du jeu de tennis en deux dimensions sur Amstrad.
Et bien, dans cette vidéo, on voit un jeune homme reproduire un dessin très pixellisé sur une mosaïque de petits bouts de plastique. Ça ne vous rappelle rien ? Il y a un jouet comme ça chez
ma Grand-mère, dans une belle boîte en carton, et la mosaïque se faisait avec des petites têtes d’allumettes… Comment ça s'appelait déjà ? Ah oui, le Coloredo ! Du pixel art avant
l'heure.
Médaille d'or à la Foire de Paris 1946, tout de même...
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Concours permanent
24 décembre 2007
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Renne d'origine chevaizoise garantie.
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Bestiaire de Chevaize
23 décembre 2007
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Bon appétit et joyeux Noël à tous !
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Bestiaire de Chevaize
19 décembre 2007
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20:20
La forêt est encore plongée dans le noir. J'avance au milieu d'ombres
fantastiques et de volutes de brume. Des formes
fuyantes, des elfes bondissants, s'éloignent tandis je progresse sur le chemin. Les voix qui m'entourent susurrent des mots sans suite. Des profondeurs noires me parvient la rumeur d'un chant
lugubre. C'est l'histoire du prince d'un royaume sans liberté, dont les sujets se déchirent pour l'insigne honneur de travailler pour lui, au fond de cachots humides, travailler toujours davantage.
Soudain une voix sourde et métallique perce le silence. "
Tournez à gauche", me dit-elle. Je m'engage dans le chemin qu'on m'indique. J'entends les craquements des branches, je m'enfonce
encore plus profondément entre les arbres. Un air froid me fouette les joues, tandis que la voix se met à conter comment une belle princesse rencontra un roi orgueilleux et avide de guerres,
quittant en courant un champ de bataille pour faire oublier ses défaites dans d'autres sanglantes mêlées. Mais mon attention est attirée par une lueur qui surgit droit devant moi. J'avance toujours
et rapidement je distingue deux yeux, fixes, brillants, écartés. La chose court droit vers moi, dans un grondement assourdissant. Dans un réflexe désespéré, je fais un écart sur le côté et j'évite
de justesse le monstre. Seule son haleine noire me frôle et m'asphyxie dans un tourbillon de fumée. "
A droite dans 200 mètres", dit la voix froide. Je parviens au but, saine et sauve. La
voix annonce avec triomphe la victoire des birettes dans le bras de fer qui les oppose au gouvernement pour le pouvoir d'achat.
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La dernière birette
