12 septembre 2008
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Source : http://hsuperpolitical.blogspot.com/2006_07_01_archive.html
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Face contre terre
11 septembre 2008
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Cette poule n'est pas de chez nous, une simple visite, mais en me penchant un peu pour l'écouter, je l'ai entendue marmonner :
"A Chevaize, comme ailleurs, on
(cot cot !) subit la hausse des
prix uniques.
Alors, désormais, on fait attention quand on se rend au
(cot cot !) Codec,
Pas question
(côôôôt !) d'entasser des articles hors de prix et s'en retourner
aux champs
Subir l'ire du patron pour mes dépenses
(pot pot pot !) somptuaires, comme si je rentrais du
casino,
Grâce à l'
AMAP je reviens bien
(brooott !) contente, chargée d'un
panier sympa,
Du bio, du bon, à l'agréable je joins l'
utile,
Et désormais, dans mon foyer prospère, le
coq s'y marre (kêêêtt !)"
Dites, en passant, vous avez vu la taille du bestiau par rapport au banc ? C'est qu'on ne fait pas dans le petit, à Chevaize.
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Bestiaire de Chevaize
11 septembre 2008
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Published by Gwen
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Plaisirs terre à terre
10 septembre 2008
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... mais les personnes qui arrivent ici à la recherche de napperons en tricotin, modèles pour tricotin, tricotin en bois, et accessoirement des archives de la Voix du Sancerrois ne sont pas à la
bonne adresse !
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Enfantillages
7 septembre 2008
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17:43
Résumé des épisodes précédents :
Tandis que Bree se battait avec un stère de bois qui refusait opiniatrement de rester empilé et pourchassait au fusil la taupe qui ravageait son jardin depuis le début de l'été, sa voisine
Gabrielle ameutait le hameau en se promenant dans un kilt taille 14 ans qu'elle avait déniché au marché d'Aubigny. De son côté, Lynette apprit avec effarement la fermeture d'une classe dans l'école
de ses quatre enfants, et décida de monter au créneau en se faisant élire présidente du comité des parents d'élèves. Bien mal lui en pris, car le recteur d'académie n'était autre qu'un amour de
jeunesse qu'elle avait délaissé pour celui qui était devenu son mari. Il se vengea en fermant trois classes supplémentaires et ses enfants furent envoyés à 20 kilomètres de là. Susan, qui ignorait
ces événements, fit une énorme gaffe en avouant non seulement qu'elle était la maîtresse du recteur, mais qu'en plus elle jetait n'importe quoi dans les bennes du tri
sélectif.
Episode du jour.
Un étrange conciliabule se tenait, ce jour-là, au tri sélectif de Chevaizia Lane, le rendez-vous des plus belles brouettes du hameau. Lynette tentait de convaincre Susan qu'elle seule pouvait faire
changer la décision du recteur, lorsqu'elles virent arriver Bree poussant avec élégance un chargement de sacs poubelles. Celle-ci leur apprit la création d'un forum sur Internet, "femmes en Berry", et elles se dépêchèrent toutes de rentrer chez elles pour voir ça.
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Gens de Chevaize
6 septembre 2008
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12:17
Dans mon précédent blog, j'ai montré cette ancienne auberge que l'on ne peut pas louper quand on se rend de
Vailly-sur-Sauldre à Aubigny-sur-Nère*.
Il existe désormais un blog dédié à cette auberge : http://marmitons.blogspot.com/
A propos de cette rénovation, signalons que les artisans du coin ont été mis à contribution, et non pas les matériaux formatés de chez Brico Dépôt comme je l'ai laissé entendre... Mon mauvais
esprit me perdra.
*ce qui n'arrive pas si fréquemment, je dois le dire, aux commentateurs habituels de ce blog... d'après les statistiques, les "locaux" sont bien muets...
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Architexture
5 septembre 2008
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...ou comment se mettre à dos toute une profession.
Aïe, pas sur la tête ! Oui, j'avoue, mon courriel de birette n'est - malheureusement - pas authentique. Par
contre, j'ai vraiment reçu un courriel sur ce ton. Mais reprenons debuit le début :
Juillet 2008. Je lis dans une revue professionnelle qu'un concours de nouvelles est lancé. J'aime bien écrire, être publiée, ce n'est pas un hasard si j'ai ouvert un blog. Rien à gagner, mais rien
à perdre non plus, j'envoie un texte qui s'intitule "l'archiviste" et qui raconte l'histoire d'un archiviste communal déconnecté du monde qui l'entoure. Un peu caricatural, un peu poussiéreux,
certes, c'est une histoire légère et je suis surprise de voir que mon texte est retenu.
Publication le 11 août, au creux de l'été, pas de nouvelles, c'est que la mienne est bonne, me dis-je... Mais il faut croire que les archivistes sont tous des aoûtiens. Ou alors qu'ils ne font rien
sans se concerter. Arrive septembre. Depuis lundi, je reçois chaque jour ou presque un courriel d'un archiviste mécontent. L'Association des archivistes français (AAF) va même jusqu'à demander au
journal de publier un communiqué, et le met en ligne sur son propre site. Je dénigre leur profession, je fais l'apologie des sociétés privées d'archivage, bref je les renvoie à leurs vieux
démons...
Alors, crions-le ensemble :
NON, les archives municipales ne sont pas des placards à balais !
Non, un archiviste n'est pas un asocial aux doigts tachés d'encre et au costume poussiéreux,
Oui, le travail d'archiviste nécessite une longue formation, des connaissances juridiques, de la précision, des moyens.
Le pire, c'est que j'en étais déjà persuadée avant !
Non, ce n'est pas ça le pire.
Le pire, c'est que j'ai inventé au passage un nom de société qui existe vraiment et qu'on m'accuse de faire de la publicité déguisée. Moi qui déteste ce procédé, qui fuis les blogs à articles
sponsorisés... l'accusation me pèse.
Je crois que ma carrière littéraire est finie. Si au moins j'avais touché des droits d'auteur...
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C'est grave - docteur
3 septembre 2008
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15:05
J'en profite avant
l'arrêt de tranche, car alors il n'y aura plus qu'un seul panache au lieu des deux habituels. Oui, je sais, ce n'est pas la quantité qui compte, c'est comme la barbe à papa : trop, ça écoeure.
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Quel panache !
1 septembre 2008
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19:16
J'ai reçu ce courriel ce matin :
"Madame,
C'est avec une affliction croissante que je suis votre blog depuis quelques semaines. Non contente de dépeindre notre merveilleuse région avec force clichés et tournures stéréotypées, vous faites
des habitants du Berry un portrait bien caricatural. Non, tous les habitants ne roulent pas les R, non, tous ne s'appellent pas Bedu, Raffaistin ou Millérioux, non, tout le monde ne se pâme pas
d'admiration devant le spectacle ordinaire d'un matin brumeux ou d'un muret de pierres rouges. Sans parler de ces panaches nucléaires qui me font l'effet d'un repoussoir ! Et cet humour galvaudé,
superficiel, où rien ne compte vraiment, quel tristesse ! Je passe sur ce stupide "concours permanent" sur le kitsch, où vous semblez prendre un plaisir très vif à vous moquer du soin que prennent
vos contemporains à décorer leur existence. Passons également sur cette manie que vous avez de faire parler lapins et canards, la littérature (anglo-saxonne, dieu merci) regorge hélas de cet
exercice pitoyable et vain. Que vous inventiez un bestiaire farfelu (rennes et dromadaires, ben voyons !) passe encore, mais vos blasphèmes soufflés dans le bec d'un palmipède sont absolument
intolérables, et je ne suis pas la seule à le penser.
Mais ce qui me choque le plus, ce qui me fait vous écrire aujourd'hui, c'est le sort tout particulier que vous faites subir à ces pauvres birettes. Notre profession n'est certes pas très aimée, je
le déplore, mais nous avons connu des évolutions que vous semblez ignorer totalement. Tandis que vous vous complaisez dans un registre folflorique - chaudrons, verrues et autres balais -, nous nous
sommes transformées, nous avons grandi avec notre époque, nous avons su modifier nos pratiques, nous insérer dans la société, voire glisser d'avisés conseils dans les oreilles de nos
dirigeants.
Je vous vois venir, ce n'est pas avec aigreur que je m'adresse à vous, mais dans l'espoir, sans doute vain, que la birette moderne soit réhabilitée. C'est bien le moins qu'elle puisse demander,
quand on sait les services qu'elle rend.
Comptant sur votre compréhension,
La birette"
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La dernière birette
30 août 2008
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12:05
"Vous prenez la main ou vous laissez la main ?
- Je prends la main.
- Prêt ? TOP ! Je suis une contrée de brumes, où s'accroche une maison bleue...
- San Francisco !
- Non. Des lapins y gambadent en liberté et on m'installe des éoliennes...
- Euh... l'univers des Télétubbies ?
- Non non. Je suis sur une hauteur d'où l'on contemple un beau panorama...
- Le Mont Saint-Michel ?
- Eh non ! Je suis dans un Pays Fort fort lointain...
- Ah oui, je sais, le royaume de Shrek ?
- Non ! Je suis un célèbre lieu du Berry, peuplé de birettes... je suis, je suis... ?"
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Chevaize
