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Dans un Pays Fort



Pour ceux qui n'ont rien suivi, ça a commencé ...

 

Vide-Grenier

30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 11:10
Bonjour, ici Chevaize, en direct du front nuageux. Pas de pertes à déplorer pour l'instant. La situation est stable, aucune Bérézina en vue.

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 22:32
Il y a le petit malin qui a mal éteint son mégot et qui ne croit que ça ne se voit pas.
Il y a le déplumé.
Le petit.
Le propre sur lui.
Le maigre.
Et puis Alceste qui n'a pas fini son pain au chocolat.
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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 18:32
C'est la crise, les temps sont durs. Heureusement, le gouvernement devrait injecter un peu de sang neuf. Quelques prélèvements dans le cou d'innocents devrait suffire pour se renflouer.
Non, le Berry ne découvre pas le mouvement punk. Nous ne sommes pas des attardés, voyons. Ca fait déjà un moment qu'on est new wave.
Musée de la Sorcellerie, première vraie destination touristique du Cher.
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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 22:32
Ils sont quelques uns à tournicoter depuis un moment derrière le rideau. La maîtresse les surveille du coin de l'oeil, mais les enfants sont nombreux et la curiosité trop forte. Aujourd'hui, le rideau métallique est soulevé, un peu, juste assez pour passer, comme dans Fort Boyard. On entend du bruit, là, de l'autre côté. De l'autre côté du rideau, c'est le chantier, c'est in-ter-dit. Mais, aujourd'hui, on n'entend pas les bruits ordinaires. On entend... de l'eau qui coule. Ca y est ! Les nouveaux bassins sont remplis d'eau, les toboggans ruissellent, la cascade a jailli, la rivière a du courant... C'est pour bientôt... Vite, un coup d'oeil, pendant que personne ne regarde... Ah zut, juste en face, quelqu'un fait des photos, hop, on retourne de l'autre côté, ni vu ni connu.
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 12:54
A Chevaize, nous ne sommes rien sans elles. Elles sont de toutes les promenades. Elles nous délivrent de nos fardeaux, elles roulent pour nous. Nous les maltraitons un peu, c'est vrai. Parfois, nous les chargeons de tous les maux, nous les laissons dormir dehors. Mais elles, stoïques, sont toujours prêtes à repartir pour un tour. Parfois, l'une crève, et nous nous réunissons à son chevet. Mais elles repartent toujours, embarquant le sac poubelle, les branchages ou le voisin qui aurait du mal à repartir à pied à la fin d'une bonne soirée.

Mais, avec celle-ci, point de crevaison funèbre. Je vous présente la brouette André, une qui a déjà roulé sa bosse, mais qui ne sera pas à la retraite chez nous. Elle est bretonne, donc solide et opiniâtre. Un peu coquette, quand elle retire ses bas, la voilà qui se prend pour une lavandière. Je sens que je vais avoir un succès fou à son bras.




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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 12:44
Ce sympathique monsieur, Rémi Brissiaud, a la tête du prof dont on se souvient toute sa vie. Ca tombe bien, il a mis au point une méthode pédagogique pour apprendre les maths sans douleur. L'école de Savigny-en-Sancerre porte désormais son nom.

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 20:19
Rouler, se ranger sur le bas-côté, faire coucou aux tracteurs, tripoter la radio, ramasser une peluche du bout des doigts, ne pas laisser traverser la dame et s'en vouloir, éviter un cadavre de hérisson, croiser quelqu'un qu'on connaît, ne pas le reconnaître et s'en vouloir, tripoter la peluche, faire coucou à la dame, rouler sur le bas-côté, ne pas éviter le hérisson, s'en vouloir.
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 20:09


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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 11:58

Le SICAV, ayant monté

Tout l'été,

Se trouva fort dépourvu

Quand la crise fut venue :

Pas un seul petit morceau

De gain ou de dividende.

Il alla crier famine

Chez la Fourbue sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelque fonds pour subsister

Jusqu'à la saison nouvelle.

"Je vous paierai, lui dit-il,

Avant l'août, foi de vénal,

Intérêt et principal. "

La Fourbue n'est pas prêteuse :

C'est là son moindre défaut.

Que faisiez-vous au temps chaud ?

Dit-elle à cette emprunteuse.

- Nuit et jour à tout venant

Je montais, ne vous déplaise.

- Vous montiez ? j'en suis fort aise.

Eh bien ! décroissez maintenant.

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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 12:29

Lorsque Monsieur S, Chevaizois bien connu, reçut d'un voisin deux kilos de raisin noir, il se trouva embarrassé. D'habitude, c'était lui qui faisait profiter son entourage des surplus de sa production potagère et fruitière, haricots verts en tête, après avoir rempli son propre congélateur au grand désarroi de sa femme qui, pendant qu'elle se trouvait consignée à confectionner des sachets en quantité industrielle, s'arrangeait toujours pour se sauver et en écouler en douce auprès ses amies. Ce jour-là, donc, Monsieur S. considéra cet encombrant potlach avec agacement. Il n'aimait guère se trouver redevable, et la récolte du jour lui semblait un peu aigre.

Il alla aussitôt trouver ses jeunes voisins, les D., dont les trois filles étaient connues pour avaler sans difficulté toutes sortes de mets. Mme D. le reçut comme d'habitude entre deux portes, prétextant cette fois-ci que la petite dernière, juchée sur les « grandes toilettes », exigeait sa présence immédiate. Elle accepta le don avec amabilité mais sans enthousiasme, posa le sac en plastique sur la table de la cuisine et s'en retourna vaquer. Lorsque son mari rentra et qu'il vit successivement le sac, puis le regard de sa femme, il comprit. « Tiens, je vais les apporter à ma mère, qu'est-ce que t'en penses ? »

La mère de M. D., qui vivait dans un village non loin de là, espérait toujours les visites de son fils et de ses petites filles, jamais assez fréquentes à son goût. Elle regarda avidement le contenu du sachet et s'exclama qu'elle adorait ça. « Tu sais, ils sont peut-être un peu acides, et les grains sont petits, méfie-toi », lui dit son fils qui connaissait les mésaventures gastronomiques et gastriques de sa mère. Celle-ci, dernière d'une famille de onze enfants, élevée par une mère qui leur disait en ch'ti : « y vous faudrot eun' bonne guerre, mes tiots ! », ne pouvait se résoudre à gaspiller de la nourriture et, bon ou pas, elle mangerait le raisin.

Quelques jours plus tard, elle reçut la visite de Mme S. qui, s'en revenant de la réunion hebdomadaire de son club, avait envie de papoter. Elles picorèrent le raisin, pérorèrent sur les voisins, et se quittèrent ravies.

« Dis donc, ton raisin, il est bien meilleur que celui qu'on nous a apporté l'autre jour, dit Mme S.

- C'est normal, il vient de mon fils. Il soigne sa vieille mère, hein ? »



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