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Dans un Pays Fort



Pour ceux qui n'ont rien suivi, ça a commencé ...

 

Vide-Grenier

26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 21:41
A vendre, chevreau du jour chevaizois, 3 €. Pas 3 € le kg, 3 € la bestiole ! C'est le prix pour un animal qui a coûté déjà plus cher à son éleveur au moment où il pousse son premier bêlement.
Une viande qui sera vendue le triple à Rungis.
C'est devenu cher, le péage de l'autoroute A77 !
Pour le coup, on a failli craquer et en ramener un à la maison...
Pour le gigot de Pâques.




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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 20:56
"Impressionnant, hein ? Ben oui, le conducteur a heurté un chêne de plein fouet. Un malaise. Faut dire qu'il revenait de la chasse, voyez ? Trois semaines elle avait la voiture ! Un véhicule à 80 000 €, hein ?"
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 22:18
Pour étayer le débat d'experts qui se déroulait encore aujourd'hui dans le présent blog sur une question hautement sensible, et comme l'intervention présidentielle du jour n'a toujours pas permis de conclure, je suis allée sur le terrain à la recherche d'arguments.

(Je rappelle à la partie de mon lectorat qui aurait éventuellement subi une distraction d'ordre bassement matériel, style plan social ou chômage technique, qu'il s'agit de déterminer la frontière entre Sologne et Pays Fort. Cette question nous hante, nous fait relever la nuit pour ouvrir Google Earth, taraudés par le doute : et si nous nous trompions ?)

Selon Philippe, la D 940 est cette limite longitudinale. Mais que dit la topographie ?
D'un côté, des lignes droites, des formes carrées, la marque de l'homme dans un espace boisé soumis et rentable : c'est la Sologne.
De l'autre, des lignes euh... droites, des formes carrées... euh, c'est le Pays Fort.

Et le Berry dans tout ça ? Eh bien, voyons, tout le monde devrait le savoir, l'intervention déterminante de M. Luron a permis de localiser ses vestiges quelque part vers la rue Bourbonnoux, dans un livre d'heures miraculeusement réchappé des atrocités de la Révolution.

Demain, si vous le voulez bien, je vous parlerai de l'habitat hivernal de la huppe fasciée, un bien sympathique habitant de nos contrées.


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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 12:18
L'annonce présidentielle sur la disparition de la taxe professionnelle n'en finit pas d'inquiéter les élus locaux qui ne croient guère en des compensations équivalentes et durables.

Beaucoup de questions se posent. Heureusement, des experts peuvent aider les collectivités à résoudre l'équation délicate de l'équilibre budgétaire :


Journal de Gien, 12/02/09
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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 20:43
En Sologne, on ne rigole pas avec la propriété. Si c'est privé, on ne passe pas. Non mais, c'est vrai quoi.

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 13:13
L'exhumation du fichier que vous pouvez télécharger ici va peut-être me valoir quelques grincements de dents... mais tant pis, il faut que le monde sache !

Souvenez-vous... nous sommes à la fin des années 70, le monde change, c'est la crise. Tiens, c'est curieux, il me semble avoir déjà entendu ces formules pas plus tard que jeudi soir.
Une décision prise au plus haut va avoir des répercussions inimaginables dans un petit terroir bien connu de mes lecteurs locaux...
Vous connaissez la suite : le village de 300 habitants a triplé de volume, et tout gravite autour d'un double panache omniprésent dans le décor.

Aujourd'hui, les projets d'éoliennes ont ravivé la flamme chez les défenseurs du paysage... on peut enfin s'étriper comme avant, ça rajeunit un coup !


Personnellement, je me dis souvent que si je n'avais pas travaillé dans une commune nucléaire, donc si je ne m'étais pas intéressée un peu à la question, je serais une anti-nucléaire "de base". Mais même si ça fait un peu peur, ces histoires de déchets radioactifs pour lesquels les générations futures trouveront bien une solution (discours officiel d'EDF), ce serait hypocrite d'allumer son ordinateur alimenté par le nucléaire pour cracher dans la soupe.
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 17:22
Le mardi, c'est Aubigny. Je n'use pas la route, car il faut rallier la capitale du Cher nord en 15 minutes pour arriver à l'heure à destination.

Ce soir-là, j'aurais dû me méfier, je recevais des signaux à répétition qui m'intimaient de lever le pied.

D'abord une camionnette qui se dégare devant moi et me ralentit pendant quelques kilomètres. Sortie de Vailly, ça se dégage, je déboîte, la route est belle, elle est à moi. Un peu mouillée, mais pas verglacée. J'ai le soleil en face, mais ça va. Les courbes du Pays Fort se déroulent, j'accélère.

Mais soudain une silhouette, toute frêle, mais qui grandit si vite au bord de la route. Je freine, je m'écarte, personne en face heureusement, je croise son regard fugutivement, c'est une vieille femme, qui marche toute seule, sans gilet fluo, à la nuit tombante. Une birette. Deuxième signe.

Mais je suis déjà loin, j'ai déposé Dampierre-en-Crot et sa fameuse course de côte, son auberge, c'est parti pour la vallée de l'Oisenotte, quand je l'aperçois, ses bois dans les bois, ses gracieuses pattes déjà sur le bitume, il tâte, il se tâte, il va se lancer, ça y est, c'est trop tard, il est lancé, je freine à fond, il n'est sûrement pas seul, les voilà, un deuxième, puis un troisième, ils sont magnifiques, mais surtout qu'ils se dépêchent, je freine toujours, tout en parlant à ma fille assise à l'arrière pour qu'elle les regarde et ne soit pas effrayée par mon coup de frein, et en surveillant les rétroviseurs, soleil en face, route mouillée, par pitié surtout que personne n'arrive derrière, non, ça va, ils sont passés, et moi aussi, ouf. Trois  cerfs majestueux avaient décidé qu'aujourd'hui la route était à eux.

Alors que j'essaie de respirer à fond pour calmer les battements de mon coeur, ma fille me dit très calmement : "Il faudrait téléphoner à leur maître pour lui dire qu'ils se sont échappés !"
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 20:49
Il fait sa pause sur un parking pour poids-lourds, Paulo.
Et puis, après, il repartira vers de nouveaux horizons.
C'est pas la route 66 mais l'autoroute 77,
Mais qu'importe, dans sa cabine, on sent qu'il rêve, Paulo.

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 12:38
...ne sont ni dans les syndicats, ni dans les associations, ni dans les partis politiques, mais au coeur des villages. Heureusement que la presse locale est là pour les débusquer.
La Voix du Sancerrois, 22/01/09
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 22:48
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