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Dans un Pays Fort



Pour ceux qui n'ont rien suivi, ça a commencé ...

 

Vide-Grenier

27 mai 2021 4 27 /05 /mai /2021 20:11

1925-2021

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 22:48

ordinateur-portable.JPG

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 18:27

Chapitre 1

 

Une disparition brutale et inexcusable - Comment une birette fut soupçonnée à tort - Des habitants sous le choc - Une bien étrange définition de la rentabilité - De l'impossibilité d'obtenir gain de cause et de la nécessité de l'indignation - Surgissement brutal d'une idée - Où l'on voit que zèle et contestation peuvent faire bon ménage...

 

Bref, pour résumer, la Poste a jugé notre bonne vieille boîte à lettres non rentable et a procédé à son retrait. Malgré les protestations d'une indignée, rien n'y fit et nous voici privés de la levée quotidienne. Pas rentable ? Faut pas nous la faire, hein, parce que la voiture jaune passe devant tous les jours, et marrons c'est nous qui l'étions. Peut-être qu'à Chevaize on n'a pas de pipole mais on a des idées. Je ne sais plus qui a commencé, mais pour finir nous nous mîmes d'accord autour d'une bonne table et un plan fut échafaudé...

(à suivre)

 

la-bal-disparue.JPG

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 18:32
Nous, à Chevaize, même quand on n'a rien de spécial à dire, on tient à le faire savoir. J'en veux pour preuve l'article ci-dessous, publié dans le très sérieux hebdomadaire sancerrois dont la lecture in extenso occupe les jeudis de nos concitoyens. N'était la modestie de l'intéressée, une telle information se devait faire la une.
Au passage, à ceux qui penseraient que je suis la seule à m'inquiéter de l'orthographe du nom du hameau,
à informer les médias de la survenue d'une visite ou à célébrer des potlatchs, bref, toutes ces choses qui constituent mon questionnement quotidien et qui alimentent ce blog, je dis : détrompe-toi, Ô lecteur, je ne cultive aucune manie, je ne fais que m'intégrer (et apparemment il y a encore du boulot), car le Chevaizois ne feint pas d'avoir l'âme bucolique et poète, il est le bucolique.
 

la-voix-du-sancerrois-25-mars-2010.jpg
La Voix du Sancerrois, 25 mars 2010.

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 21:21
C'est la lumière allée
Avec la chaleur...


chaussettes-a-doigts.JPG
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 10:13
De retour à Chevaize après quelques jours d'absence, nous retrouvons une terrasse déneigée au moyen de la pelle à neige ci-dessous, une cheminée allumée et un chat nourri. Qu'on n'aille pas dire qu'il n'y a plus de petit personnel !
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 18:35
P1010324.JPG
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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 10:38
L'ethnologue avait rendez-vous ce jour-là avec les habitants d'un hameau du Cher.
« Marcel, prend ton cache-col et couvre-toi bien, lui dit sa mère le matin, j'ai entendu qu'il neigeait là-bas.
- Mais voyons, je vais dans le Centre, pas le Massif central !
- Ah bon, c'est différent ? »

Arrivé sur place, il frappa à la première maison.
« Bonjour, comme je vous l’ai expliqué au téléphone, j’enquête sur le berrichon qu’on dit « de souche » et j’aimerais connaître votre histoire, vos origines…
- Ah ben nous c’est pas compliqué, on s’est rencontrés à Paris, lui il arrivait d’Italie, et puis là nous sommes partis travailler à Bruxelles, et on a acheté cette maison dans le hameau où vivaient déjà nos parents, pour notre retraite.
- Vos parents sont berrichons, alors ?
- Oui, enfin si on veut, mes parents sont nés en Normandie, mais ça faisait trente ans qu’ils vivaient ici, alors je ne sais pas si on peut dire qu’ils sont berrichons…
- D’accord. Et sinon, quels sont les anciens du hameau ?
- Allez voir l’homme à la maison bleue, c’est sans doute un des plus anciens, avec le Portugais.
- Le Portugais ? Un berrichon, donc ? »

Après avoir passé un long moment dans la maison bleue, Marcel l’ethnologue savait tout sur les façons de réparer une mobylette en Roumanie, mais il n’était guère plus avancé dans son enquête. L’homme à la maison bleue avait habité longtemps une chambre de bonne parisienne avant d’aménager cette écurie. Quand au Portugais, absent ce jour-là, il était bel et bien portugais.

Il croisa un jeune couple avec enfants, vélos et brouette. De vraies petites berrichonnes en fleurs, se dit-il.
« Berrichons, nous ? Oui, si l’on considère que nos enfants le sont, enfin pas celle-ci, elle est née dans la Nièvre, pouah ! Sinon, on est aussi un peu ch’tis, normands, mayennais, breton, et si ça trouve j’ai du sang espagnol, mais ma mère ne m’a pas tout dit là-dessus…
- Mais il n’y a donc pas un seul berrichon ici ! »
L’ethnologue leva les bras au ciel.
« Allez voir plus bas, au Petit Chevaize. Y’a Jo et ses voisins, ça fait un bon bout de temps qu’ils sont ici. »

Au Petit Chevaize l’attendait une adorable maison à pans de bois, deux petites habitations accolées, dans les bras l’une de l’autre. Dans la première, Jo le reçut avec un vrai café.
« Moi ? J’ai vécu à Paris, j’étais serveuse dans les bistrots… »
Encore raté, se dit Marcel. « Et vous aussi avez acheté cette maison pour votre retraite ?
- Non, c’était la maison de mes parents.
- Des berrichons ?
- Ben… oui. Mais ils sont arrivés après mes voisins.
- La maison d’à côté ?
- Oui, maintenant c’est une résidence secondaire. »
C’est ainsi que l’ethnologue découvrit que les seuls véritables berrichons de Chevaize étaient des « parisiens » du 93.

Ma foi, voici une belle leçon de socio-ethnologie. Il ruminait déjà son article, quand son pied heurta la chaussée qui était à cet endroit irrégulière. Il fut soudain assailli par la sensation familière de « déjà vu » et, déterminé à ne pas la laisser s’échapper cette fois, il analysa longuement ce que pouvait déclencher en lui cette félicité que lui faisait éprouver cette petite route dont l’enrobé était à cet endroit complètement faïencé, quand soudain, dans l’édifice immense du souvenir, il identifia que ce qui le rendait si heureux dans cet endroit que son esprit avait enfin reconnu pour familier était la certitude aveuglante que oui, il n’y en avait qu’un et que c’était lui, le Berrichon retrouvé.



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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 10:59
Monsieur S. descendit ce matin-là au gros bourg de Vailly-sur-Sauldre avec l'envie d'en découdre avec la terre entière. Il avait du mal à digérer le confit à la graisse de canard qu'il avait préparé pour les fêtes. Sa mauvaise humeur se dissipa lorsqu'il fit la rencontre d'un ami chasseur qu'il n'avait pas revu depuis des semaines. Les courses faites, le journal et le pain sous le bras, ils allèrent au bistrot pour se réchauffer un peu et causer.

"C'est-y donc que tu n'chasses plus, qu'on n'te r'voit plus guère dans les bouch'turrres ? dit Monsieur S. avec un fort accent italien."

Monsieur S. avait grandi dans le Piémont, puis il avait fait carrière à Bruxelles, avant de prendre sa retraite à Chevaize en Berry. Son rouler de R était donc parfaitement naturel.

"Ah dame, je n'cours plus guère les chemins. Mais, tu sais, j'ai encore de beaux restes ! Tiens, mardi dernier, on est allés au sanglier.
- Ah tiens, dit Monsieur S., son appétit soudain éveillé. Et tu en as rrramené ?
- Ben dame ! Pour sûr, même que madame a râlé que le congélateur était déjà plein...
- Et tu cuisines tout ? demanda Monsieur S. en fin connaisseur.
- Presque ! répondit l'autre fièrement. On ne jette rien, c'est comme le cochon. Sauf la tête, bien sûr...
- La tête ? bondit Monsieur S. très intéressé. C'est dommage, ça se cuisine.
- Si tu veux, la prochaine fois, je te la mets de côté."

Monsieur S. n'y pensait plus lorsque quelques jours plus tard il reçut un appel de son ami chasseur qui n'avait pas oublié sa promesse et viendrait lui rendre visite pour le café.
En rentrant de sa partie de belote au club des aînés, Madame S. trouva les deux hommes attablés dans la cuisine où flottait une drôle d'odeur.
"Mais qu'est-ce que ça sent ici ? Adriano, ne me dis pas que..."
Elle inspecta le contenu d'un gros sac en plastique au pied de leur visiteur, pâlit et sortit précipitamment.

Un peu plus tard, Monsieur S. alla frapper à la porte de Monsieur D., son voisin.
"Dis-moi, Frrranck, j'ai un serrrvice à te demander. Comme je sais que tu brricoles, tu vas pouvoir m'aider. Il me faut une scie, mais une bonne scie, hein ?
- J'ai une scie égoïne dont je viens de remplacer la lame...
- Ce sera parrrfait ! Merrrci Frranck, je te revaudrrrai ça."

La suite nous fut racontée à l'apéro par le fils de Monsieur S.
"Il a bien fallu qu'il fende les crânes, pour en sortir la viande. Si tu avais vu ça, tout ce sang... Il y avait quand même trois têtes ! Maman est partie, elle a dit qu'elle reviendrait quand la cuisine serait nettoyée. C'est que c'est sacrément dur, le crâne, tu sais ? En tout cas, elle nous a bien servi, ta scie. Tiens, je te la ramène, et puis aussi ça, avec les remerciements de mon père. Ce sont les langues, c'est le meilleur morceau."
Il tendit quelque chose qui ressemblait à une poche de sang.
Madame D. pâlit et sortit précipitamment.
"Ca va, Gwen ?" lui demanda son mari avec sollicitude, derrière la porte des toilettes. "Je te l'avais bien dit, que tu avais pris trop de chocolat."

La photo n'est pas de moi, hélas, elle vient de .

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 17:43
Résumé des épisodes précédents : 
Tandis que Bree se battait avec un stère de bois qui refusait opiniatrement de rester empilé et pourchassait au fusil la taupe qui ravageait son jardin depuis le début de l'été, sa voisine Gabrielle ameutait le hameau en se promenant dans un kilt taille 14 ans qu'elle avait déniché au marché d'Aubigny. De son côté, Lynette apprit avec effarement la fermeture d'une classe dans l'école de ses quatre enfants, et décida de monter au créneau en se faisant élire présidente du comité des parents d'élèves. Bien mal lui en pris, car le recteur d'académie n'était autre qu'un amour de jeunesse qu'elle avait délaissé pour celui qui était devenu son mari. Il se vengea en fermant trois classes supplémentaires et ses enfants furent envoyés à 20 kilomètres de là. Susan, qui ignorait ces événements, fit une énorme gaffe en avouant non seulement qu'elle était la maîtresse du recteur, mais qu'en plus elle jetait n'importe quoi dans les bennes du tri sélectif.


Episode du jour.
Un étrange conciliabule se tenait, ce jour-là, au tri sélectif de Chevaizia Lane, le rendez-vous des plus belles brouettes du hameau. Lynette tentait de convaincre Susan qu'elle seule pouvait faire changer la décision du recteur, lorsqu'elles virent arriver Bree poussant avec élégance un chargement de sacs poubelles. Celle-ci leur apprit la création d'un forum sur Internet, "femmes en Berry", et elles se dépêchèrent toutes de rentrer chez elles pour voir ça.







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